

« Plus grave que la pandémie sanitaire : la pénurie alimentaire » |
LA QUESTION « PRIMORDIALE » CAR « VITALE » POSÉE PAR LE COLLECTIF OASIS RÉUNION
et que nous devrions, toutes et tous, nous poser :
« Nous, Réunionnaises et Réunionnais, qui sommes actuellement dépendants à 80% voire 99% des importations agroalimentaires, voulons-nous avoir la certitude de pouvoir manger sainement, à notre faim, tous les jours, quoi qu'il se passe dans le monde (*) et sur la planète (**) ? » (*) avec les effets des crises géopolitiques (**) avec les effets du réchauffement climatique |
Ce qui s'est passé avec certaines pénuries alimentaires dans les grands magasins lors du confinement de 2020, nous a fait prendre conscience de la très grande fragilité de notre système agro-alimentaire qui est un colosse (5 à 600 000 tonnes de nourriture consommées par an, importées à 80%) au pied d'argile : seulement quelques semaines de réserve en cas de ruptures ou de graves difficultés d'importation pour des causes de plus en plus diverses, nombreuses, souvent imprévisibles et brutales.
De ce fait, la « Priorité des Priorités » devient l'Autosuffisance Alimentaire qui ne peut être que « Durable » c'est-à-dire ne dépendant plus du modèle agro-chimique (AC) qui ne fonctionne qu'avec l'importation d'intrants chimiques, de pesticides, de semences, de nourriture pour le bétail très majoritairement importée (dont le coût ne va faire qu'augmenter), mais du modèle agro-biologique (AB).

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Comité de pilotage du Collectif Oasis Réunion
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« Il est possible de nourrir La Réunion en se passant des pesticides et des engrais de synthèse. On préserve ainsi les ressources en eau et la biodiversité, tout en émettant moins de gaz à effet de serre. »
Gilles Billen, directeur de recherche émérite au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)